Bonjour mon petit Mouton Vert (Oui, vert car Dissident, bien sûr ! )
Je souffre d’un mal abominable qui s’appelle : je-ne-tiens-pas-mon-blog-à-jour-dès-le-début-c’est-mal-barré. Tu vois de quoi je veux parler ? Bon. Et à chaque fois, c’est la même chose : je me demande bien comment je vais rattraper le coup.
En l’occurrence, aujourd’hui, j’ai décidé que je ne rattraperais pas le coup. Je vais simplement faire comme si de rien n’était, et reprendre mon propos où je l’avais laissé la semaine dernière . J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur ?
Aujourd’hui j’avais envie de te raconter une autre histoire.
On me demande souvent comment et pourquoi j’ai commencé à confectionner des bijoux. Quelle mouche m’a piquée, en gros, alors que j’étais tranquillement en Master à Sciences-Po Strasbourg et que je me faisais royalement chier j’avais un chemin tout tracé vers une existence insipide un avenir radieux.
C’est important pour moi que tu saches que Dissident Sheep n’est pas née un jour où je cherchais un sens à ma vie tout en matant les mouches voler . Que c’est un choix délibéré de ma part et que je m’y investis corps et âme depuis que j’ai choisi cette direction, le jour où j’ai envoyé balader tout le monde.
Ceux qui me connaissent de près ou de loin, et surtout ceux qui me connaissent depuis longtemps sauront que je suis atteinte depuis toute petite d’un syndrome que j’ai nommé « Syndrome de la jupe qui tourne » (SDLJQT pour les initiés) . Tu vas vite comprendre .
Quand j’étais enfant, je ne voulais porter que des robes ou des jupes qui tournent. C’est à dire pourvues d’assez de matière textile pour virevolter autour des jambes EXACTEMENT comme le fait la robe de Belle dans le Disney la Belle et la Bête quand ils dansent (en tournant, du coup ) et que ça chante « Histoire Eternelle » (je suis sûre que tu vois très bien de quoi je parle, ça marche aussi pour La Belle au Bois Dormant, mais Aurore, je sais pas, je l’aime moyen).
Bref, en gros ce syndrome est celui de la petite fille qui rêve de porter des trop belles robes. Sauf que malheureusement, ça s’étend aussi aux jupes, vestes (qui ne tournent pas, mais quand même ) , sacs ou chaussures (attention, corde sensible)…
Tu me vois venir ?
J’ai donc accumulé au fil des ans, bien que cela ait provoqué chez moi certains traumatismes comme celui de devoir inévitablement me séparer de mes belles robes taille 6ans offertes par mes parents et vénérées comme des trophées, une petite collection de robes et vêtements de fi-fille tous plus abusés adorables les uns que les autres.
Et à quoi ça sert de dénicher les plus belles robes sans le collier qui va avec, tu peux me le dire, toi, Petit Mouton ? Et voilà que j’embraye sur le point essentiel : Je ne trouvais pas collier à mon cou (comprendre : adaptation douteuse de l’expression « Chaussure à son pied« ) dans le commerce.
Damned ! J’ai donc décidé que j’allais me les faire moi même ! J’avais déjà réalisé au cours de ma tendre jeunesse des bijoux carrément pourris audacieux en pâte fimo et des bracelets tout aussi abominables minimalistes , trésors d’élégance et de raffinement Ahem.
Bon, du coup, j’ai voulu tester une autre technique. Et comme bien entendu, ça ne m’intéressait pas tellement d’enfiler des perles sur un fil nu – Non mais quelle horreur, un truc tout simple ! – , j’ai commencé à coudre des perles sur du tissu et à fabriquer des grosses croutes mes premiers colliers. Et alors que je pensais qu’il n’y aurait que moi pour porter des bijoux pareils, une de mes amies m’a dit :
« Mais Jeannette, j’adore ! Tu devrais vraiment en vendre je suis sûre que les gens adoreraient ! »
Le problème c’est que personne ne m’avait appris à faire ça, à broder. A chercher et à « tâtonner » jusqu’à ce que je sois satisfaite. A l’heure de m’orienter éventuellement vers une école de stylisme , j’ai décidé que je n’avais plus envie que l’on me dise si ce que je faisais était bien ou pas. Si c’était la bonne façon de faire, si c’était « tendance » , je n’avais pas envie qu’un inconnu me dise que mon travail était carrément nul à chier (Je ne mâche pas les mots qui ne sont pas mâchés dans ces écoles) , alors je me suis fait mon propre juge, qui est assez impitoyable, mais que je ne peux pas trop accuser de l’être.
Beaucoup de travail, de recherche, d’échecs, de ténacité, d’abandon de Master en plein milieu, de doutes, d’amour, de passion, de persévérance et d’obstination plus tard, Tadam ! Voici Dissident Sheep.
Et du coup ? Où est-ce que je veux en venir ? Eh bien voilà : Je confectionne toujours les bijoux que je voudrais porter avec mes vêtements. Ce qui a changé, c’est que maintenant, une fois terminés et que j’en suis satisfaite, je te propose de les acquérir. Parce que toi aussi, tu as des vêtements qui mériteraient d’être un peu plus habillés, colorés, sublimés ou encore un peu plus délurés. Qu’on a toujours besoin de faire un peu plus compliqué, sinon c’est tout de même pas très fun.
Je te montre un peu à quoi ça ressemble ? Quand moi je les associe à ma garde robe ?
Let’s Go ! Mais ensuite, j’aimerais bien que toi tu me montres comment tu portes tes bijoux Dissident Sheep ? Sache que je suis toujours ravie de recevoir des photos ou des retour, j’adore ça, en fait.
Attention tout de même à un éventuel décollement de rétine , je décline toute responsabilité en cas de cécité partielle ou totale suite à la découverte d’une partie de ma garde robe. Vous pouvez néanmoins prendre conscience de l’étendue des dégâts du Syndrome de la Jupe qui Tourne #Princesseforever
Mille Bisous mon petit Mouton !
PS : La photo de mon chat qui pionce sur l’ordinateur, c’est cadeau !
PS2 : Je ne loue pas pour le Carnaval, Merci !
Cool ces looks 🙂 J’adore toutes ces couleurs !
Bisous
Helene de Excuse me I am French
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